Andrée Diarte © Mathieu Prat 

Andrée Diarte, au service des femmes

Employée par l’association Atherbea, Andrée fait aussi partie du collectif Maina, qui lutte contre les violences sexistes et sexuelles pendant les Fêtes. À Bayonne, tout a commencé en 2016, quand des professionnelles des violences faites aux femmes ont proposé leurs services au Clspd* municipal pour la semaine folle.

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L’objectif : créer une équipe de volontaires pour accueillir les victimes d’agressions sexistes ou sexuelles et mener des actions de prévention. Maina est née lors de l’édition 2017. Et le collectif est aujourd’hui reconnu pour son expertise dans l’art de sensibiliser au respect de l’intégrité d’autrui et au consentement.

Au sein d’Atherbea, Andrée Diarte est coordinatrice du service d’accueil des femmes victimes de violences. Une responsabilité qui fait écho à sa jeunesse militante. «  Lycéenne, j’ai été témoin d’agressionsAvec quelques amis, nous avions rejoint un groupe pour les dénoncer, à travers la publication d’un fanzine notamment.  » La jeune femme est devenue ensuite éducatrice spécialisée, animée d’un idéal, celui de porter secours aux plus vulnérables. Elle crée, structure, met en relation, va de l’avant avec force et dynamisme, et continue à se former. «  Je viens de terminer un diplôme d’université Violences faites aux femmes à Parisle premier du genre en France. Cela m’a donné plus d’assurance, une meilleure compréhension des victimes que j’accueille, un savoir être plus adapté.  »

*Centre local de sécurité et de prévention de la délinquance