Andrée Diarte, au service des femmes
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L’objectif : créer une équipe de volontaires pour accueillir les victimes d’agressions sexistes ou sexuelles et mener des actions de prévention. Maina est née lors de l’édition 2017. Et le collectif est aujourd’hui reconnu pour son expertise dans l’art de sensibiliser au respect de l’intégrité d’autrui et au consentement.
Au sein d’Atherbea, Andrée Diarte est coordinatrice du service d’accueil des femmes victimes de violences. Une responsabilité qui fait écho à sa jeunesse militante. « Lycéenne, j’ai été témoin d’agressions. Avec quelques amis, nous avions rejoint un groupe pour les dénoncer, à travers la publication d’un fanzine notamment. » La jeune femme est devenue ensuite éducatrice spécialisée, animée d’un idéal, celui de porter secours aux plus vulnérables. Elle crée, structure, met en relation, va de l’avant avec force et dynamisme, et continue à se former. « Je viens de terminer un diplôme d’université Violences faites aux femmes à Paris, le premier du genre en France. Cela m’a donné plus d’assurance, une meilleure compréhension des victimes que j’accueille, un savoir être plus adapté. »
*Centre local de sécurité et de prévention de la délinquance