Commerce
Monique Kayrouz défend le commerce bayonnais avec passion
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« Le commerce et l’artisanat bayonnais ont une chance: un cadre qui s’appelle… Bayonne! L’autre atout, c’est leur diversité: si l’on peut trouver 3 enseignes bayonnaises sur 10 dans des centres commerciaux ou d’autres centres-villes, les 7 autres, on ne les trouve qu’à Bayonne et nulle part ailleurs! » Ce commerce de projets, authentique, tenu à 87 % par des indépendants, Monique Kayrouz le défend avec passion à la tête de l’Office de commerce et de l’artisanat. À l’heure du bilan - elle en quittera la présidence à la fin de l’année -, elle s’estime « fière d’avoir écouté et travaillé avec tout le monde ».
« Quand notre équipe a pris la direction de l’office il y a six ans, il travaillait avec une seule association de commerçants, elles sont neuf aujourd’hui! Nous avons réussi à faire reconnaître l’office comme un interlocuteur incontournable, au service des 1500 commerçants et artisans bayonnais. » La crise sanitaire, qui les a contraints à la fermeture pendant trois mois en 2020, n’a pas douché l’optimisme de Monique Kayrouz. « La Covid nous a frappés durement. Nous avons eu très peur car c’était un saut dans l’inconnu… Certains ont souffert mais, grâce aux aides de l’État, cela n’a pas impacté la capacité de survie de nos entreprises. Les chiffres montrent qu’il y a eu moins de faillites et de dépôts de bilan que les années précédentes.À la fin du premier confinement, nos clients ont vraiment fait preuve d’une grande solidarité en venant acheter chez nous. Nous nous sommes rendu compte que, chacun d’entre nous, nous faisions partie d’un maillage essentiel dans cette ville. »
Tant que Bayonne gardera son ADN, je suis optimiste pour son commerce »
Après un mandat de six ans, Monique Kayrouz laissera donc bientôt à un(e) autre son fauteuil de présidente de l’association, mais continuera à dénicher des objets du monde entier pour garnir sa boutique Terres d’Orient, au cœur de la rue d’Espagne. « Son espace de voyage et de liberté » depuis 22 ans, après une « première vie » passée au Liban. « J’ai la chance de travailler avec mon fils. C’est un projet qui lui plaît et il va le faire évoluer. Quant à moi, je vais continuer à me faire plaisir très longtemps! » Elle compte aussi sur une nouvelle génération de commerçants pour « continuer à moderniser » l’offre bayonnaise.
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Crédit photo : FF