Bienvenue à Bayonne !
Bayonne, plurielle et si singulière
À la rencontre exacte d’une rivière et d’un fleuve, de la Nive basque et de l’Adour gascon, Bayonne est à la confluence des cultures, de l’océan et de la montagne, de l’histoire et de l’avenir. Mais on y vit au présent, en suivant le cours de l’eau, qui mène sans effort des ruelles millénaires aux fresques monumentales des street artistes de renom, du Musée Basque et de l’Histoire de Bayonne jusqu’aux ponts bayonnais animés par les pêcheurs au gré du flux et du reflux des marées.
Lieu de passage et d’enracinement profond, Bayonne est la porte d’entrée du Pays Basque en même temps qu’un port résolument ouvert sur le monde. On y voyage à quai, en affirmant une centralité sans complexe que la devise latine officielle, « numquam polluta » (« jamais souillée »), ne peut que renforcer. Mais il reste que la ville fortifiée a su résister à une quinzaine de sièges et que le Château-Neuf, érigé par les couronnes anglaise et française, trahit dans son architecture une vigilance militaire pour les environs comme pour le cœur de la cité.
Cette vocation centrale érige aujourd’hui Bayonne en capitale administrative, culturelle et économique du Pays Basque comme elle fut, il y a déjà un millier d’années, la capitale politique du Labourd. C’est aussi une place marchande de référence grâce à une identité commerciale forte et diversifiée. Ce déterminisme rayonnant et attractif en fait sans aucun doute une terre d’accueil privilégiée et la population bayonnaise ne cesse de croître. D'après le recensement de l'INSEE, Bayonne compte aujourd'hui 53 063 habitants. (Populations légales en vigueur à compter du 1er janvier 2022 - date de référence statistique : 1er janvier 2019).
C’était déjà le cas, il y a 500 ans, lorsque les Juifs de la péninsule ibérique, fuyant l’Inquisition, importèrent les secrets délicieux du chocolat dans les ateliers de la ville, ou plus récemment lorsque les réfugiés basques développèrent la pratique du poteo comme l’art de la vie sociale dans les bars du Petit-Bayonne.
L’Espagne pousse également sa corne, consacrant, dans les arènes de Bayonne, la plus vieille place taurine de France ou sacrifiant à la gastronomie miniature des tapas, dans la fraîcheur retrouvée des bords de Nive. Un savoir-vivre à la convergence, finalement, de toutes les identités bayonnaises, incarnées dans le cœur de ville par trois quartiers aux personnalités affirmées : le Grand-Bayonne, le Petit-Bayonne et Saint-Esprit.
Bayonne est la somme de ses quartiers, sans qu’aucun camp jamais n’y soit retranché, n’en déplaise à Vauban qui en a façonné les contours. Un savoir-vivre qui est aussi un « savoir-fête », le temps de célébrer la musique, le jambon du pays ou, au cœur de l’été, d’affirmer cette vocation en partageant activement les Fêtes traditionnelles de la ville pour en faire l’un des événements populaire les plus courus de France. Ou en hissant les supporteurs de rugby de l’Aviron Bayonnais dans l’élite des publics du Top 14.
Bayonne est cet ensemble de couleurs, d’art et d’histoire, de caractère et de passions. Un tableau de maître qui ramène aux œuvres remarquables du musée des beaux-arts Bonnat-Helleu, gardien d’une collection sans équivalent entre Paris et Madrid. Bayonne, un épicentre de nuances, gravées dans la pierre, modèle sa personnalité, sans équivoque, plurielle et si singulière.