Ingurumena
Zuhaitzen bizitza: landatzetik hasten da arta
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Pour cela, chaque mise en terre suit un protocole strict. Avant tout, la Ville émet une Déclaration d'Intention de Commencement de Travaux (DIC) en vérifiant que la zone de plantation n'interfèrera pas avec des réseaux souterrains existants. Cette DIC est déposée sur une plateforme en ligne accessible aux autres gestionnaires de réseaux enterrés (EDF, téléphonie, réseau de chaleur, eau...).
Ensuite, entrent en jeu les connaissances des jardiniers. L'essence est choisie en fonction de deux principaux critères : le milieu dans lequel l'arbre devra se développer et l'objectif recherché - camouflage, ombrage, alignement, ornement... Le choix de la taille de l'arbre est déterminé par l'échéance pour laquelle l'effet recherché est attendu. Du point de vue du jardinier, l'intérêt d'avoir un sujet jeune, de 3 ou 4 ans, présente l'avantage d'une meilleure adaptation à son nouveau milieu. L'arbre est légèrement taillé avant la plantation pour privilégier les pousses latérales, éviter les pousses croisées vers le centre et favoriser un épanouissement en corbeille.
La plantation
Une large fosse, d'au moins un mètre d'envergure, est creusée pour chaque arbre, selon une méthode qui prévoit la création d'une cuvette. Elle retiendra l'eau autour de la souche de l'arbre de sorte à bien immerger la partie racinaire. Au moins cent litres d'eau sont nécessaires lors de ce premier arrosage pour éviter les poches d'air entre la terre et les racines, car l'air prédispose au pourrissement et à l'apparition de champignons. La fosse est ensuite recouverte d'un mélange de terre et terreau adapté à chaque essence, avant la mise en place d'un tuteurage bipode ou tripode selon la place disponible en périphérie de l'arbre. Les deux premières années seront essentielles au bon développement du végétal : le tuteurage grandira avec lui afin d'éviter tout stress et cicatrice. L'arbre sera taillé pour lui donner une forme en panier et sera abondamment arrosé. Cet entretien s'arrêtera au bout de deux ans pour le laisser se développer naturellement. L'œil aguerri des jardiniers prendra alors le relais : ils veilleront ainsi sur sa croissance et son état de santé.