Cette année, l'exposition aura lieu dimanche 26 février de 7h à 13h sur le Carreau des Halles. Elle sera suivie d'un repas proposé par les restaurateurs des quais de la Nive.
Attestée dans la ville depuis 1289, cette pratique jadis en grande vogue lors du Jeudi gras a très sensiblement évolué. Sous la responsabilité des garçons-bouchers organisateurs de cette tradition, les animaux étaient autrefois lâchés dans la ville, malgré les interdictions. Ce parcours libre s’est progressivement transformé en promenade, puis en simple exposition.
La matinée commence par l’arrivée en bétaillère des animaux, descendus et attachés fermement. Ils sont d’abord nettoyés, c’est-à-dire lavés à grande eau, puis brossés. La robe de certains d'entre eux doit parfois être égalisée : les poils trop longs sont alors taillés. Une fois l'animal prêt, Jean-Pierre Codega pare la queue de chacun d’une grosse cocarde d’où pendent des rubans rouges et verts. Les bœufs font alors l'admiration des connaisseurs et des curieux, qui échangent des commentaires.
La tradition bayonnaise des Bœufs gras est aujourd’hui inscrite à l’Inventaire français du Patrimoine Culturel Immatériel. Thierry Truffaut, anthropologue, spécialiste des traditions festives et dansées en Pays Basque, et Terexa Lekumberri, anthropologue chargée du patrimoine immatériel à l’Institut Culturel Basque, en ont réalisé la fiche inventaire.
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