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Congé de conversion

Le congé de conversion permet au salarié dont le licenciement économique est envisagé de bénéficier, sous conditions, d'actions destinées à favoriser son reclassement. Nous vous présentons les informations à connaître.

Qu'est-ce que le congé de conversion pour un salarié ?

Le congé de conversion prévoit des actions destinées à favoriser le reclassement du salarié qui risque d'être licencié pour motif économique. Celui-ci peut bénéficier des mesures suivantes :

  • Soutien d'une structure d'aide au reclassement

  • Bilan d'évaluation

  • Actions de formation ou d'adaptation en vue d'une réinsertion professionnelle rapide.

Dans quel cas le salarié bénéficie-t-il d'un congé de conversion ?

Le salarié peut bénéficier d'un congé de conversion si toutes les conditions suivantes sont réunies :

  • Suppression envisagée de son emploi

  • Signature par l'entreprise d'une convention de congé de conversion avec l'État

  • Volontariat du salarié pour adhérer à ce congé.

Quelle est la durée du congé de conversion ?

L'employeur fixe la durée du congé.

Le congé dure au minimum 4 mois.

Quelle est la rémunération du salarié pendant le congé de conversion ?

Elle correspond au minimum à  65 %  de la rémunération brute moyenne des 12 derniers mois précédant l'entrée en congé.

Au minimum, le montant de l'allocation doit atteindre  10,10 €  par heure, multipliée par la durée collective de travail fixée dans l'entreprise (soit  1 531,53 €  si l'entreprise applique les 35 heures).

Le contrat du salarié est-il suspendu pendant le congé de conversion ?

Oui, pendant la durée du congé de conversion, le contrat de travail est suspendu. Le salarié est donc dispensé d'activité dans son entreprise pendant cette période.

Que se passe-t-il à la fin du congé de conversion ?

Si le salarié n'a pas retrouvé un nouvel emploi durant le congé, l'employeur peut le licencier pour motif économique.

Textes de référence