L’aviron, une addiction
Publié le
Lorsque Valérie parle d’aviron, ses yeux bleus rieurs irradient son visage. « J’ai commencé l’aviron à l’âge de 13 ans, à la Nautique, et les résultats sont arrivés tout de suite », confie la jeune sexagénaire qui n’y paraît pas. Valérie enchaîne alors les victoires et son palmarès grandit au fil des années, en skif ou par 4 : championne de France junior en 1977, sélectionnée en équipe de France, 6e aux Mondiaux de 1978 à Belgrade (Serbie), 5e en Coupe d’Europe à Malmö (Suède) en 1979, Championne de France en 1985 puis 1986 pour ne citer que ses principaux podiums.
« L’aviron est une sacrée école de la vie! »
« J’ai tout de suite été séduite par ce sport,raconte la sportive qui avait essayé auparavant la danse, le judo, la gymnastique rythmique, le vélo. L’aviron me procure un bien-être immense. La sensation de glisse est addictive, j’en retire un réel plaisir. J’aime aussi le côté performance, le dépassement de soi, être confrontée à l’adversité. C’est un sport très difficile et exigeant qui forge le caractère et qui responsabilise. Pour moi, l’aviron est une sacrée école de la vie! », confie, aujourd’hui cette mère de deux grands enfants. Ses maternités, son travail de conseillère en vente, l’ont éloignée quelques temps des plans d’eau qu’elle a compensé par des balades à vélo.
« La Nautique m’a apporté un cadre, une stabilité, une rigueur »
Valérie est retournée, il y a 10 ans, à la Nautique, un club cher à son cœur : « La Nautique m’a apporté un cadre, une stabilité, une rigueur. J’y suis profondément attachée. Je voue un véritable amour pour ce club. », avoue l’indéfectible rameuse qui, aujourd’hui, fait partie du Conseil d’administration. « Je prends part aux décisions, aux orientations, je participe à la vie du club. C’est normal, c’est un échange. ». Valérie, qui garde son âme de compétitrice, a une énorme envie de transmettre, « de distiller des conseils techniques, pour permettre aux plus jeunes d’atteindre de meilleures performances ». Mais pour cela, elle attend d’avoir plus de temps libre pour s’investir pleinement et rendre ce que lui a offert la Nautique.