L'un des grands portraits réalisés par Léon Bonnat, actuellement dans les réserves du musée © Mathieu Prat 

Musée Bonnat-Helleu

1 300 œuvres restaurées en vue de la réouverture

Parallèlement au chantier de restructuration-agrandissement du musée, la restauration des collections est en cours, pour une réouverture prévue à l'automne 2025.

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"La Charité Romaine", réalisée aux environs de 1626 par le peintre Simon Vouet, a récemment été restaurée pour être exposée dans le futur parcours du musée Bonnat-Helleu © Mathieu Prat
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Ici, la restauration de la peinture a notamment permis de faire ressurgir des feuilles d'or qui avait été assombries et encrassées par des couches de vernis, au fil des ans © Mathieu Prat
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Cécile Bignon, conservatrice-restauratrice en arts graphiques, présente le pendu, fameux dessin de Léonard de Vinci réalisé après la répression visant à sanctionner l'attentat commis en 1478 contre les Médicis, à Florence © Mathieu Prat

1 300 œuvres qui seront exposées dans le futur parcours de visite sont concernées par ces restaurations. En mars 2022, la restauration d'environ 400 peintures avait ainsi débuté dans les ateliers publics du C2RMF à Versailles et Paris (Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France), du CICRP à Marseille (Centre Interdisciplinaire de Conservation et de Restauration du Patrimoine) et dans les ateliers de Niort.

Les premières œuvres restaurées à l’extérieur ont récemment été réencadrées et ont rejoint les nouvelles réserves au sein du musée Bonnat-Helleu. Au-delà de l’amélioration spectaculaire de leur état de présentation, d’importantes découvertes ont permis d’enrichir la connaissance des œuvres (signatures, repeints, réattributions etc.) et de faire avancer la recherche. Le chantier de restauration mis en œuvre par le musée Bonnat-Helleu constitue, à ce titre, un projet exceptionnel en France pour l’histoire de l’art et des collections, dont l’ampleur et l’ambition sont soulignées et reconnues.

Début des restaurations en interne

À l’approche de la réouverture, les campagnes les plus légères de restauration des œuvres ont débuté au sein des nouveaux espaces livrés du musée, et elles se poursuivront jusqu’au raccrochage des collections dans le futur bâtiment historique à l’été 2025.

Le coût total du chantier des collections est estimé à plus de 4 M€ rendu nécessaire par la lente dégradation des vernis et l’encrassement des œuvres depuis plus d’un siècle dans un bâtiment devenu inadapté. Il est actuellement l’un des plus importants réalisé dans un musée de France. L’État gestionnaire d’une partie des collections a également contribué à son financement.