Décapage à l'eau chaude sur une porte métallique © Anouck Oliviero 

Propreté

5 000 m² de lutte anti-tags

Contrairement à la fresque urbaine, un art en soi destiné à magnifier le milieu citadin, les graffitis dressés à la va vite amènent contrariétés et contraintes, dont celles de les retirer au plus vite.

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C'est ce à quoi s'exerce à longueur d'année, un duo de choc, qui travaillent au sein du service Propreté urbaine. Fabrice et Mathieu utilisent le plus souvent les techniques de la projection d'eau chaude à haute pression, grâce à un véhicule récemment acheté par la Ville, et de gommage au sable fin. Il leur arrive parfois de devoir repeindre les surfaces atteintes, ou de les recouvrir à la chaux lorsque le revêtement des murs est sensible aux aggressions - c'est le cas en centre ancien. Dans les autres quartiers, ils également mais plus rarement aux solvants. À l'année, leur travail représente l'équivalent de  5 000 m² de surfaces rendues à l'état d'origine.

Ce binôme fait partie d'une équipe de 48 personnes employées au service Propreté urbaine, et dont les tâches vont du ramassage de poubelles ou encombrants laissés au mauvais endroit au mauvais moment, au nettoyage des rues le matin, en passant par les interventions rapides en journée et plus ponctuellement au désherbage mécanique.