La Ville de Bayonne reçoit le label Territoire bio engagé pour sa restauration collective

Local et bio pour 2 600 repas / jour : un défi

Avec 68% de bio dont 65% de produits locaux, la Ville a dépassé de loin les chiffres à atteindre pour obtenir le label. L'enjeu était pourtant de taille, tant il est compliqué de coordonner des filières locales qui n'ont pas l'habitude de travailler à cette échelle ni de répondre aux appels d'offres. La transformation des matières premières présentaient également son lot de défis, car une cuisine centrale comme celle qui fournit les 2 600 repas collectifs servis quotidiennement à Bayonne ne peut pas manipuler de produits terreux.
Afin de soutenir la Ville dans sa démarche de restauration durable, le Pôle Territorial de Coopération Economique (PTCE) a fortement accompagné le développement des circuits alimentaires de proximité, en aidant les producteurs  à se structurer et à planifier leurs cultures pour répondre aux besoins. Le Comité du bassin d'emploi du Seignanx a également assuré un important travil de coordination : en lien avec le prestataire de service de restauration, il a facilité la mise en place de solutions. Ainsi, pour la transformation des légumes, une légumerie a été créée à Mouguerre en 2016, dont des collectivités comme la Ville de Bayonne, le prestataire actuel de la fourniture des repas de cantines scolaires et certains producteurs sont sociétaires.

Grâce à la mise en place de ce cercle vertueux, environ 57 % du coût des repas servis à la cantine retourne à l'économie locale en empruntant les circuits courts.

Accompagner les changements d'habitudes alimentaires

Afin d'encourager les bonnes habitudes alimentaires, des actions de sensibilisation sont mises en place dans les écoles, telles que l’organisation de rencontres avec des producteurs. Différentes animations thématiques sont également proposées, comme la Semaine des alternatives aux pesticides ou la Semaine du goût. Les agents en charge de la distribution et de l’accompagnement à la prise des repas bénéficient eux aussi de formations visant à accompagner le changement de pratiques auprès des enfants. En effet, ces agents apparaissent comme des acteurs essentiels de la réussite du projet visant une consommation accrue d’aliments locaux et durables.