Fixation des sonnailles dans le dos d'une jeune femme Joaldun dans les locaux d'Orai Bat © Ville de Bayonne - KD 

Culture

Ils font vivre la tradition

120 membres environ, 60 ans d'existence, c'est Orai Bat. Une association bayonnaise qui se consacre à former des danseurs, musiciens traditionnels et Joaldun. Nouveauté cette année, les femmes sont acceptées dans ce cercle auparavant fermé des sonneurs de cloches.

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Elles seront sept parmi la vingtaine de Joaldun à défiler à l'issue de la messe des bandas, le dimanche des Fêtes aux alentours de 11h.
Cela fait quarante ans que la tradition a été ramenée d'Ituren, en Navarre, par Iñaki et Ramuntxo, une coutume véhiculée par les hommes. Jusqu'à ce que des femmes réclament leur droit à sonner les cloches, elles aussi. C'est dorénavant acquis au sein d'Orai Bat.

Une évolution souhaitée par la jeunesse active d'Orai Bat, comme Ezti, 17 ans, danseuse et assistante du professeur de danses traditionnelles. "Sans évolution, on stagne, explique-t-elle. Qui plus est, il devient difficile d'attirer les jeunes en restant sur les modèles du passé."

Ezti fait donc partie de ces bénévoles, qui s'engagent corps et âmes au sein d'Orai Bat pour créer des spectacles sur la base d'acquis issus de la tradition dansée. Elle contribue ainsi à enchanter un public acquis ou au contraire, non initié.

Le Karrikaldi du dimanche, place Jacques-Portes, donnera l'occasion d'apprécier certaines de leurs créations.