Sandrine Agosti-Navarri au DIDAM © Ville de Bayonne 

Culture

Dernière résidence éphémère d'artistes au DIDAM

Du lundi 3 au vendredi 7 mai, les photographes Caro Worboys et Sandrine Agosti-Navarri étaient accueillies au DIDAM pour travailler sur leurs projets respectifs : autour du spectacle de danse Sor[tu.e]gina et sur le thème de la Retirada. Elles sont les dernières artistes d'une série de quatre duos à avoir été accueillies pendant la fermeture exceptionnelle de cet espace, traditionnellement réservé aux expositions.

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Au printemps, à l'occasion de la fermeture prolongée du DIDAM, la Ville de Bayonne avait en effet proposé aux artistes du territoire un lieu d'expérimentation en mettant ponctuellement la structure à leur disposition. Plusieurs d'entre eux ont ainsi profité du site, comme une bouffée d'oxygène dans leurs parcours respectifs, une fenêtre ouverte sur une autre forme d'inspiration.

 

Durant cette semaine d'investigation, Sandrine Agosti-Navarri a approfondi ses recherches liées à une histoire familiale récemment sortie de l'ombre : de février 1939 à mai 1942, son grand-père, réfugié espagnol, a consigné divers souvenirs et lieux de passage dans un simple cahier,  récemment retrouvé dans des archives. Sur cette base, la photographe souhaite traduire en images un peu de ce passé, qui a également concerné sa grand-mère, elle-même réfugiée catalane. Il s'agit donc pour elle d'interpréter visuellement un pan de vie disparu, ignoré car longtemps tu.

De son côté Caro-Worboys réalise les portraits de danseurs et danseuses qui seront sérigraphiés sur des toiles et qui viendront agrémenter les décors d'une chorégraphie de Fanny Marmayou sur le thème de la sorcellerie. Durant sa semaine passée au DIDAM, elle a donc créé un studio photo, dans lequel les interprètes de la pièce Sor[tu.e]gina (NDLR : jeu de mots impliquant les mots sorcières et donner naissance, en basque) rentraient à tour de rôle.

Plus d'infos > didam.bayonne.fr