| C'est un automne riche en événements pour le musée que nous avons le plaisir d'annoncer, avec en premier lieu, le concert du prix de l'Académie Ravel. Les réservations sont ouvertes, ne tardez pas à vous inscrire ! En octobre, le chantier des collections se poursuit, et nous souhaitons vous en expliquer quelques enjeux. La dernière acquisition du musée concerne le centre de documentation, avec un ensemble inédit de lettres de Paul Helleu. 
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| Concert du prix du musée Bonnat-HelleuLe concert offert par Magdalēna Geka (violon) et Alberto Alonso Perez (violoncelle) dans le cadre du prix qu'ils ont reçu en 2019 par le musée et l'Académie Ravel aura lieu le jeudi 4 novembre 2021 à l'auditorium Henri Grenet (Cité des Arts de Bayonne). Au programme, Georg Friedrich Haendel, Zoltán Kodaly, puis Johann Sebastian Bach, Georg Philipp Telemann, Georg Crumb et des compositeurs du XXe siècle comme Mieczyslaw Weinberg ou Matīss Čudars. Pour vous inscrire : public.mbh@bayonne.fr et 05 59 46 61 52. |
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| Le chantier / des nouvelles du chantier des collectionsDans le cadre de son projet de rénovation et d’extension, le musée a mis en place son grand chantier des collections. Il s'agit d'un ensemble d’opérations de traitements, réalisé sur les œuvres, qui demande une grande préparation en amont, des moyens humains aux compétences diverses et une bonne logistique. En effet, cela implique des interventions sur l'ensemble des collections, dans le cadre d'un programme pluriannuel de 3 ans. La priorité est donnée aux œuvres exposées dans le futur parcours permanent du musée, comprenant peintures, sculptures, antiques, objets d'art et mobilier, tapisseries, etc. Les œuvres sont ainsi acheminées dans différents centres de restauration à Paris ou en province, au fur et à mesure du programme. En ce mois d’octobre, le musée et une équipe de transporteurs habilités procèdent à de nouveaux transports. Le convoiement (la technique de transport des œuvres muséales) nécessite un savoir-faire et une grande expérience : évaluer et limiter les risques encourus par les collections, connaître les caractéristiques d'emballage et de conditionnement propre à chacune des œuvres, anticiper la gestion de situations critiques. Suivez ce premier temps en photos ici : |
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| Début d'une saison grecqueLe musée du Louvre vient d'ouvrir une nouvelle exposition "Paris-Athènes, Naissance de la Grèce moderne, 1675-1919". Cette exposition, accompagnée de nombreuses activités et conférences, est l'occasion de regarder l'une des œuvres des collections en lien avec la thématique : "Périclès dans l'atelier de Phidias" peint par Louis Leroux (1829-1900). En effet, les sujets grecs abondent dans les arts et la littérature du XIXe siècle en Europe car des artistes et des intellectuels se sont engagés aux côtés des Grecs dans leur lutte pour leur indépendance. La Grèce occupée par l'Empire ottoman depuis le XVIe siècle obtient son indépendance en 1830. Le tableau de Leroux n'illustre pas ces combats contemporains mais présente les connaissances de l'époque sur l'architecture et la sculpture grecques antiques, dont nous savons aujourd'hui plus de choses. Phidias (vers -500 av. J.-C. - -430 av. J.-C.), considéré comme l'un des plus grands sculpteurs de tous les temps est montré présentant sa statue colossale d'Athéna à Périclès, son commanditaire. Destinée au temple de la déesse au Parthénon, cette sculpture colossale est issue d'un large bloc de marbre. Or nous savons qu'en réalité cette sculpture était chryséléphantine, c'est-à-dire en bois et argile, recouverte de plaques d'ivoire et de parties en or. Aux côtés de la statue, le modèle vivant pose avec une statuette de la déesse de la Victoire, Niké, dans la main droite, ce qui correspond bien aux descriptions antiques de cette célèbre sculpture. |
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| AcquisitionLe musée vient d'acquérir un ensemble de lettres de la main de Paul Helleu (1859-1927) écrites à René Baschet (1869-1945), le directeur de la revue "L'Illustration" à partir de 1904, et à laquelle collabore régulièrement Paul Helleu. Ces échanges renseignent sur les relations entre les deux hommes et la manière dont Helleu gère ses commandes. D'une écriture large et souple l'artiste demande, propose, voir exige, des commandes, des dessins ou le retour de ses gravures à son correspondant. Ces échanges sont en cours d'études par la responsable de la collection Helleu et intègrent le Centre de documentation du musée où il restent consultables sur rendez-vous. |
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