| Ce mois-ci est riche en découvertes : des vestiges archéologiques sur le chantier du musée, une œuvre méconnue de Léon Bonnat dans nos collections, un grand tableau de Gabriel Deluc récemment acquis, et un nouveau livre pour notre bibliothèque ! |
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| Le chantier / Les fouilles archéologiquesDans le cadre du chantier architectural, une équipe de l’INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives) a mené des fouilles sur le site de l’ancienne école du Petit Bayonne au cours de l’automne 2021. Les archéologues ont découvert d’importants vestiges du couvent dominicain qui se trouvait dans ce quartier entre le XIIIe et le XVIIIe siècle. Ont ainsi été mis à jour plus de 80 sépultures de religieux et de laïques, de rares éléments architecturaux comprenant notamment des chapiteaux, des pieux en bois nécessaires à la stabilité des bâtiments construits sur d’anciens marécages, et même des pierres de lest. Découvrez en vidéo les premières conclusions de ces fouilles, qui ont révélé un chapitre méconnu de l’histoire de Bayonne. |
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| Léon Bonnat à l’honneur !2022 marque le centenaire de la disparition de Léon Bonnat (1833-1922), artiste et collectionneur essentiel dans l’histoire du musée. Sa mémoire sera célébrée tout au long de l’année par une série de manifestations dans sa ville natale de Bayonne. Nous souhaitons ainsi vous faire découvrir ses chefs-d’œuvre de notre collection, témoignant de son talent de peintre. Entre janvier et mai 1868, Léon Bonnat effectue un grand voyage au Proche-Orient en compagnie de plusieurs autres peintres. Il découvre alors les sites remarquables d’Égypte, de Palestine et de Jordanie, qui lui inspirent de nombreux sujets orientalistes pendant plusieurs années. Au cours de son périple, Bonnat peint 72 paysages sur le motif. Le musée Bonnat-Helleu possède plusieurs de ces toiles, dont "Le monastère de Mar Saba, près de Jérusalem", l’un des plus anciens en Terre Sainte, fondé au Ve siècle par saint Sabas le Sanctifié en Cisjordanie. |
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| AcquisitionC'est un chef-d’œuvre majeur de la peinture basque du début du XXe siècle que le musée a pu préempter à la vente Brissonneau chez Drouot à Paris le 26 novembre dernier : la monumentale "Bacchanale" de Gabriel Deluc. Né à Saint-Jean-de-Luz, Deluc suit en 1898-1899 les cours de Philippe Jolyet à l’école de dessin et de peinture de Bayonne, puis entre en 1900 dans l’atelier parisien de Léon Bonnat. Mobilisé sur le front en 1914, Deluc meurt en septembre 1916 lors d’une mission de reconnaissance dans la Marne. Le début des années 1910 voit chez Deluc la création de grandes compositions poétiques, qui évoquent les œuvres musicales de son ami Maurice Ravel. Cette "Bacchanale" de 1911 s’inscrit pleinement dans la vision utopique d’une humanité réconciliée avec la nature. Elle renouvèle ainsi le genre consacré de la bacchanale, avec également des références formelles à Titien ou Rubens dans la sensualité des corps, le rythme général de la composition et la richesse du coloris. |
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Dans notre bibliothèque se cache | |
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| « Ingres avant Ingres Dessiner pour peindre »Ce catalogue accompagne une exposition présentée à Orléans à l’automne 2021 et consacrée à la jeunesse de l’un des plus éminents artistes français du XIXe siècle : Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867). Rédigés par certains des meilleurs spécialistes du sujet, les essais s’attachent à reconstituer la richesse de l’œuvre graphique des années 1790-1800, de l’apprentissage d’Ingres auprès son père à Montauban à son départ pour Rome en 1806, sans oublier le passage du jeune artiste dans l’atelier parisien de Jacques-Louis David. Parmi les dessins étudiés figure le portrait du peintre lyonnais Pierre Révoil, réalisé par Ingres à Paris vers 1797-1798 et aujourd’hui au musée Bonnat-Helleu. Mehdi Korchane (sous la direction de), "Ingres avant Ingres Dessiner pour peindre", Musée des Beaux-Arts d’Orléans / Le Passage Paris-New York Editions, 2021, 35 €. |
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